• "L'homme qui arrêta d'écrire" de Nabe, fin

     

     

    "L'homme qui arrêta d'écrire" de Nabe, finLes premières pages du livre, j'avais du mal.  J'avoue.  Il fallait que je sorte de ce rejet que j'avais de lui, de ce guignol qui se proclamait de l'anti-édition, ce que je trouvais à la base complètement ridicule.

     

     

    J'ai fini par les manger, toutes ces pages.  Goulument, avidement, sans jamais m'en lasser.  C'était sans compter les quelques fous-rires qui m'ont secoués, et le ton bon enfant, mais à l'écriture acérée, qui ont parcouru ce livre.

     

     

    Nabe avance tel son héros écrivain, qui décide d'arrêter d'écrire du jour au lendemain.  Depuis ce jour là, il s'enfonce dans la vie parisienne, accompagné par un jeune blogueur qui lui montre toutes les facettes de cet univers de paillettes et de rêves.

     

    Il ne les rate pas, le Nabe.  Les personnalités qu'il croise au cours de son périple sont quelques peu malmenées, mais il le fait avec un ton si amusant, que c'est à mourir de rire; de même, il épingle les endroits cultes tels que le Baron, décrit les choses avec mordant, ironie, et avec bon coeur aussi.  Si, si.  Ce n'est jamais méchant. 

     

    Une vision du monde parisien d'aujourd'hui, décalée peut-être, mais qui au moins a le mérite de parler sans faux-semblants, et qui vous jette en plein visage la vérité crue, même si au moment même on en rigole, alors qu'au fond, ce qu'il dit là, est la triste, si triste vérité.

     

     

    A lire bien entendu, cela va de soi.